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Après une édition Nantaise où j'avais eu l'honneur de présenter une Keynote, les organisateurs remettent le couvert pour un retour aux sources, avec une édition à Paris, dans les locaux de l'école EPITA.

Cette année, je pouvais représenter ma communauté, OCaml, en parlant des travaux sur le support de LSP pour les différents éditeurs de l'écosystème OCaml (ma première présentation officielle en Anglais, pour laquelle j'ai assez mal géré mon temps). J'ai aussi pu récupérer le matériel de ma présentation à Forkit pour remplacer un orateur absent. Comme je l'ai déjà dit précédemment, je suis un grand amateur de la conférence ScalaIO (la conférence que je fréquente le plus depuis 8 ans) et cette année fût à la hauteur des précédentes !

J'ai vu beaucoup de présentations, que j'ai trouvé intéressantes avec une petit coup de cœur pour la présentation Programming a Language, de mon ami Nicolas Rinaudo qui présentait, étape par étape, comment construire son propre langage de programmation, avec une correspondance très pédagogique avec le vocabulaire et les notations présents dans la littérature académique. Si le sujet vous intéresse, je me permet de vous rédiriger vers la série d'articles associée à la présentation.

Pour conclure, c'était une fois de plus un excellent moment et je suis déjà impatient de la prochaine édition, en tant que spectateur, ou une fois de plus, en tant qu'orateur, pour essayer de continuer à faire la promotion de OCaml.

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Je suis dramatiquement en retard pour la publication de cette entrée de journal. En effet, Forkit 2024 a eu lieu le 07 Juin 2024.

Juste après l'édition 2024 de Codeurs en Seine, j'ai eu la chance de prendre un verre, à Nantes, avec Yoann Fleury et Rudy Baer, de Bear Studio et membres de l'organisation de Codeurs en Seine depuis plusieurs éditions. Ils m'ont exposé leur projet de construire une collection d'évènements internationnaux et, quelle surprise quand seulement quelques semaines après cette conversations, les jalons de Forkit étaient publiques ! Une direction artistique soignée, une première édition dans la ville de Rouen (que j'apprécie énormément), un programme varié, cette première édition fût, de mon point de vue, géniale !

J'ai pu présenter une ode à la programmation tacite. Une présentation qui présente, de mon point de vue, un usage légitime de la programmation point-free et participer à une table ronde sur l'éco-conception des métiers du numérique (ma présence à cette table ronde était parfaitement illégitime, mais j'ai passé un bon moment et beaucoup apprécié que le public était aux faits de largement plus de choses que moi sur la question).

Je n'ai malheureusement pas pu assister aux conférences des autres participants car, comme chaque fois, je n'ai pas été très professionnel et j'ai du finaliser mon support de présentation. Cependant, le repas des orateurs était très agréable, le lieu était propice à une conférence ambitieuse et j'ai eu l'occasion de revoir des gens, et d'en rencontrer de nouveaux !

En plus d'avoir été un très chouette évènement, le lendemain, nous avons eu la joie d'être accueilli par Frédéric (Zigazou) au Centre d'Histoire Sociale (un lieu magnifique, intriguant et formateur), pour un barbecue de cloture !

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Mi-février, j'ai eu l'honneur de présenter la Keynote d'ouverture à l'édition 2024 de la conférence ScalaIO qui avait lieu au Palace, situé dans le coeur de Nantes.

Il y a plusieurs raisons qui font que j'ai été particulièrement flatté, et heureux, d'être présent, en tant qu'orateur, à une conférence dédiée à un langage que je ne pratique pas :

  • ScalaIO 2016 fût mon premier contact avec l'utilisation industrielle de la programmation fonctionnelle dans une conférence ouverte au grand public. Ma présence à la conférence était essentiellement dûe au hasard (quelques jours plus tôt, à la conférence TakeOff, on m'a parlé de la ScalaIO et mon employeur de l'époque, DernierCri avait gentimenent accepté de sponsorisé ma présence). C'est aussi ma première rencontre avec des gens que j'apprécie et avec qui j'ai gardé contact, comme, par exemple, l'inénarrable Nicolas Rinaudo.

  • ScalaIO 2018 fût une de mes premières conférences (avec MixIt et TourraineTech) en tant qu'orateur (j'avais, auparavant, essentiellement agis dans des communautés locales). C'est aussi ma première rencontre avec Didier Plaindoux (même si nous ne nous étions pas vraiment adressé la parole) qui deviendra, plus tard, un complice d'activités ludiques.

J'avais aussi participé à la version 2019, en tant que spectateur et j'ai toujours beaucoup apprécié la conférence ! Bref, avoir l'occasion de donner ma première Keynote, à la première conférence grand public que j'ai fréquentée était un véritable honneur ! De plus, le petit meetup que j'essaie de maintenir avec d'autres, LambdaNantes, était un partenaire officiel, permettant, une fois de plus, de propager notre logo ridicule et ça, c'est un point important.

Concernant ma prestation

Je me suis vraiment bien amusé en préparant ma présentation. Même si OCaml reste mon langage de coeur, il est fort probable que je passe plus de temps sur Scala dont la version 3 engendre, de mon point de vue, une sacrée collection d'améliorations ! Par contre, étant un peu fatigué (diner des orateurs la veille, chez mes copains du Transition, un restaurant que je recommande chaleureusement, et une préparation... as usual, à la bourre), mon débit n'est pas bon et je suis un peu trop sarcastique (comme chaque fois que je suis fatigué). En complément, bien que j'ai eu beaucoup de retours positifs, il est probable que ma présentation n'avait pas un format adapté à une Keynote. Et cette présentation m'a confirmé qu'il est nécéssaire que j'améliore drastiquement mon anglais pour être le plus inclusif possible si j'ai encore la chance de pouvoir donner une keynote.

Mais bon, l'important étant le retour du public, le bilan est plutôt satisfaisant !

Concernant les autres présentations

Comme je ne suis pas un utilisateur réel du langage Scala, je ne suis pas aux faits des déboires de migration de sa version 2 à sa version 3 et je connais globalement mal l'écosystème. Ce qui fait que, même si toutes les présentations que j'ai vues étaient très bien délivrées, certaines, à titre personnelle, ne me parlaient absolument pas (désolé, je reconnais que c'est entièrement de ma faute) ! Voici donc une petite liste des présentations (dont l'ordre est donné par celui du site web) qui m'ont marquées, moi, le spectateur biaisé (et probablement peu pertinent pour parler de Scala) :

  • Logic Meta-Programming for Functional Languages par Enzo Crance
    Ça faisait longtemps que je voulais que Enzo parle de son travail de recherche. Bien que j'avais déjà suivi sa défense de thèse (en streaming), j'étais ravi de voir une élaboration pédagogue et progressive d'un sujet aussi touffu ! En plus, il a, lui aussi, exploité le logo ridicule de LambdaNantes pour son support, ce qui est génial !

  • Types dépendants: de la théorie à la pratique par Didier Plaindoux
    On continue de saucer les copains, avec un sujet qui n'a pas grand chose à voir avec Scala, mais cette présentation est un exercice compliqué et Didier s'en est très bien tiré, en proposant une élaboration progressive, ponctué par son emmerveillement de la beauté des règles qu'il présente, et ça, ça rend la présentation motivante et agréable à suivre. On regrettera peut-être que la présentation soit un tout petit trop dense pour 50 minutes, élaguant la dernière partie, un peu brutalement, et nous interdisant les questions.

  • Armored type safety with Iron par Raphaël Lemaitre et Valentin Bergeron
    J'étais déjà familier avec la liquidité, via Liquid Haskell et Refined (qui m'avait été introduit par Nicolas François). Mais c'était très intéressant de voir ce que Scala 3 apporte et d'observer une collection d'exemples compréhensibles !

  • Contravariance: intuition building from first principles par Sophie Collard
    Étant assez familier avec la variance dans les langages objets, je dois avouer que, prétentieusement, je n'attendais pas grand chose de la présentation (booouh) mais j'ai été très impressionné par la pédagogie de la présentatrice et la pertinence des exemples choisis.

  • Songwriting in Scala - Creating a DSL for writing Music with ADT's par Paul Matthews
    Bon, soyons honnête, avoir l'opportunité de voir une rockstar qui décrit la construction, en live-codant, d'un DSL pour l'organisation et l'interprétation d'arrangements polyphoniques, c'est le feu.

Je rappelle que j'ai apprécié une grande partie des présentations que j'ai vues, mais que certaines, bien que très bien délivrées, me parlaient moins de par mon manque d'expérence en Scala et ma méconnaissance de son écosystème.

Concernant la conférence

L'édition 2024, à Nantes, de ScalaIO m'a été annoncée lors de la quatrième édition de LambdaNantes, en octobre 2023. J'étais sceptique sur la possibilité d'organiser une conférence ambitieuse en si peu de temps. J'ai été bien pessimiste, la conférence était vraiment super ! Un très beau programme avec beaucoup d'orateurs et oratrices, un très chouette diner la veille, une community party très sympa, de la bonne nourriture (fournie par des prestataires locaux), Le Palace est un très beau lieu pour accueillir des conférences, les copains (dont le fameux Hakim) bref, une réussite. Mon seul petit regret (qui est très très léger), c'est l'absence de goodies. En tant que bon gros nerd, j'adore avoir des stickers, du swagg des conférences. Cependant, comme je l'ai dit, c'est très léger comme déception et que, au vue de l'accueil et de l'organisation générale, je comprends parfaitement l'utilisation du budget à des raisons plus pertinentes. Je terminerai en disant deux choses, j'apprécie grandement les conférences single-tracks qui ne m'imposent pas de choix compliqués et je remercie énormément Le Palace pour l'accueil, les sponsors pour avoir rendu cet événement possible, l'équipe historique qui a conçu et maintenu une si belle conférence, tous les orateurs et oratrices pour leurs présentations, les spectateurs et spectatrices pour les interactions et les conversations et, évidemment, l'équipe actuelle, qui a vraiment mis en oeuvre une conférence, historiquement importante pour la communauté Scala, à la hauteur des éditions précédentes, avec un gros shout-out pour Jonathan Winandy, pour sa confiance et son implication ! Impatient de voir la suite, et je ferai tout mon possible pour être présent lors des prochaines éditions ! Merci.

Depuis plusieurs années, je téléchargeais beaucoup de PDFs, essentiellement des publications en rapport avec les sujets qui m'intéresse et j'utilisais une nomenclature de nommage un peu récurrente : nom-auteur-titre-approximatif. Cette approche posait plusieurs problèmes :

  • parfois, certaines publications avaient beaucoup d'auteurs
  • je n'étais pas vraiment consistant sur l'ordre des auteurs, rendant donc l'ordre des publications, dans mon système de fichiers, un peu aléatoire
  • pas de tags, donc impossibilité de trouver rapidement des publications
  • obligé de retrouver la provenance du document quand je voulais le citer.

Il y a plusieurs années, j'avais utilisé le logiciel Papiers, qui avait le bon goût d'être écrit en OCaml, cependant, j'ai, au fil du temps, rapidement perdu l'habitude d'indexer mes documents, me plaçant dans une situation où, à postériori, j'avais beaucoup trop de documents à traiter.

Comme souvent, j'ai pensé réinventer la roue, mais je pense que je n'aurais pas pu faire mieux que Papiers. J'ai donc décidé de me tourner vers une solution existante, dont j'avais déjà entendu parlé, mais que je n'avais jamais essayé !

Zotero

Zotero est un logiciel libre, permettant l'indexation facile de publications scientifiques. Son énorme point fort est qu'il permet d'importer rapidement des documents depuis un ISBN, un identifiant DOI et beaucoup d'autres. De plus, il est possible d'ajouter des tags par entrée et de générer une référence bibliographique (Bibtex, entre autres) très facilement. Il existe des solutions de synchronisation mais j'avoue ne pas m'y être intéressé pour le moment, l'indexation me suffit largement.

Je suis encore loin d'être un expert, mais j'ai pu très rapidement indexer les documents éparses de mon disque. Je suis donc très satisfait du logiciel pour le moment. Si jamais vous connaissez des alternatives qui valent le coup, n'hésitez surtout pas à m'en faire part via les différents canaux de communication par lesquels il est possible de me contacter !

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